News MAI

Stage : Initiation au portrait féminin à l’aquarelle

Samedi 6 mai 10h > 12h / 14h >16h.

Après avoir observé quelques portraits de femmes dans le musée et constaté la différence entre la peinture à l’huile et l’aquarelle, vous passerez à la pratique. Le stage, en plusieurs exercices, vous enseigne les bases de l’utilisation de l’aquarelle, à gérer la lumière (l’importance
des valeurs), à jouer avec la transparence (fusions dans le mouillé ou superpositions des teintes…)
Puis, en partant d’une photographie, après avoir observé l’ombre et la lumière, répertorié et échantillonné les couleurs nécessaires, vous pourrez débuter la construction du portrait à l’aquarelle, travaillé couche par couche.

Matériel à apporter
Image de référence (une photographie de femme) / Papier aquarelle format A4 300 gr / Aquarelle en godet ou en tube (couleurs primaires ocre jaune, gris de / Payne, blanc et noir) / Un Posca blanc pointe fine / Pinceaux avec un réservoir

À partir de 16 ans.
20 €. Nombre de places limité à 10 stagiaires.
Réservation obligatoire : mba-reservation@ville-tours.fr

B.A. b’art : Diane au Bain, d’après François Clouet (16ᵉ siècle)

Samedi 6 / 13 / 20 / 27 mai, 11h, 14h30, 15h30 et 16h30

L’École de Fontainebleau, art de cour issu des ateliers royaux où travaillent les maîtres italiens appelés par François Ier, s’inscrit dans le courant international du maniérisme.
Le climat brillant de la cour des derniers Valois oriente les artistes vers des sujets allégoriques et voluptueux, en écho aux oeuvres littéraires contemporaines.
François Clouet travaille à Tours avec son père Jean Clouet jusqu’en 1523 ; à la mort de Jean, François qui l’avait accompagné à Paris, lui succède dans ses charges de premier peintre et valet de chambre du roi. Célèbre par ses portraits dessinés et par son intérêt pour les mythologies et le nu très en vogue à Fontainebleau, il crée notamment le thème de la Diane au bain.
La composition illustre un passage des Métamorphoses d’Ovide. Le jeune chasseur Actéon est transformé en cerf dévoré par des chiens, après avoir commis le sacrilège de surprendre la déesse Diane au bain. Le tableau de Tours, datant de la fin du 16ᵉ siècle, est une allégorie des amours royales qui figure Diane sous les traits de Gabrielle d’Estrées et le cavalier sous ceux d’Henri IV vêtu à l’antique.

8,40 € / 4,20 € / Gratuité.

Musée pour Tours. dimanche de gratuité

Dimanche 7 mai
Chaque premier dimanche du mois l’’entrée au musée est gratuite. L’occasion de découvrir ou redécouvrir l’ancien Palais des Archevêques (4ᵉ - 18ᵉ s.) et les collections de peinture, sculpture, dessin, mobilier, objets d’art, de
l’Antiquité à nos jours.
Visites libres et visites-flash au choix.
11h, 12h et 14h30 : D’après Le Caravage, La Sainte Famille, vers 1620 OU Émile Signol, Sara la Baigneuse, 1850.
15h30 et 16h30 : Max Ernst, Tortues, sculptures de la fontaine d’Amboise,1967 OU D’après Raphaël, Vierge assise avec l’Enfant, 16ᵉ siècle.
16h : François Boucher, Sylvie et Aminte, 1755-1756. Les jeux de l’Amour en quatre actes, présenté par Hélène Jagor, directrice des Musées et Château de Tours
Aujourd’hui tombée dans l’oubli, Silvie est au 18ᵉ siècle l’une des pièces les plus célèbres du répertoire lyrique baroque. Librement inspiré d’un poème de Torquato Tasso, L’Aminte (1580), et d’un roman de Claude Henri Watelet (1743), l’opéra met en scène l’histoire d’amour compliquée entre une nymphe de Diane, Sylvie, et le berger Aminte.
Joué pour la première fois en 1749 au théâtre des Petits Cabinets à Versailles, l’opéra donne la part belle à Madame de Pompadour dans le rôle de Sylvie. C’est sans doute en souvenir du spectacle versaillais que François Boucher réalise en 1755-1756 les quatre tableaux de Sylvie et Aminte. Séparée entre le musée de Tours et la Banque de France, la série est réunie pour la première fois depuis la fin du 18ᵉ siècle pour l’exposition L’Amour en scène ! François Boucher, du théâtre à l’opéra (5 nov. 2022 > 30 janv. 2023).
La Banque de France a généreusement accepté de laisser en dépôt au musée de Tours ses deux toiles jusqu’en août de cette année.
Les restaurations, menées entre 2019 et 2022, leur ont rendu tout leur éclat. OEuvres de maturité, ces tableaux constituent un magnifique témoignage du talent de François Boucher à dépeindre des univers bucoliques, merveilleux et théâtraux.

Promenades de papier

13 mai > 28 août 2023

Promenades de papier. Collections de dessins 18ᵉ siècle de la Bibliothèque nationale de France

L’exposition présentée par le musée des Beaux-arts de Tours a été conçue par la Bibliothèque nationale de France, Paris, et le Clark Art Institute, Williamstown Massachusetts, USA.
Y sera présentée une rare sélection de près d’une soixantaine de pièces d’artistes éminents du 18ᵉ siècle tels que Charles-Antoine Coypel, Jean-Honoré Fragonard, François Boucher, Jean-Baptiste Greuze, Anne-Louis Girodet-Trioson, Gabriel de Saint-Aubin ou Étienne-Louis Boullée.
Les oeuvres exposées, pour la plupart pour la première fois, du dessin préparatoire au dessin définitif, des vues de paysages aux planches de botanique en passant par le portrait, l’architecture, le voyage et l’actualité, rendent compte de l’intensité et de la diversité des usages du dessin au siècle des Lumières.
Les pièces majeures des fonds encyclopédiques de la BnF révèlent à quel point le dessin était devenu une activité s’étendant à tous les domaines de la création artistique et de la vie quotidienne.
Ne se limitant plus à l’atelier du peintre, le dessin s’impose comme un mode de création autonome.
Présentées aux côtés d’albums, de carnets de croquis, d’estampes et d’appareils optiques, ces feuilles montrent que le dessin était un outil essentiel pour les artistes et amateurs d’art soucieux d’observer et de rendre compte des changements sociaux et des découvertes géographiques.
Une sélection de dessins du 18ᵉ siècle du Cabinet des Arts graphiques du musée des Beaux-arts de Tours (Boucher, Vien, Cassas...) vient augmenter le prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France

Samedi 13 mai, 19h > minuit. Gratuit

Visite libre des collections permanentes et de l’exposition Promenades de papier. Collections de dessins du 18ᵉ siècle de la Bibliothèque nationale de France.

19h30 > 20h30 : La Classe, l’OEuvre. Visite guidée.
La Mythologie, revue et corrigée par des lycéens en classe de 1ère au lycée Choiseul « spécialité histoire des arts » en version 21ᵉ siècle. Les grands dieux gréco-romains, les monstres et les héros de l‘Antiquité expliqués par nos lycéens-mythographes n’auront ainsi plus de secret.

20h, 21h, 22h et 23h : Visites flash, François Boucher, Sylvie et Aminte, 1755-1756, série peinte pour Madame de Pompadour.
L’histoire d’amour compliquée entre une nymphe de Diane, Sylvie, et le berger Aminte.Joué pour la première fois en 1749 à Versailles, l’opéra Silvie donne la part belle à Madame de Pompadour dans le rôle titre. C’est sans doute en souvenir du spectacle que François Boucher réalise en 1755-1756 les quatre tableaux de Sylvie et Aminte. Séparée entre le musée de Tours et la Banque de France, la série est réunie pour la première fois depuis la fin du 18ᵉ siècle. La Banque de France a généreusement accepté de déposer au musée de Tours ses deux toiles jusqu’en août de cette année.

À partir de 21 heures, Destruction, performances de la compagnie Machine Molle
Diane Pasquet et Valentin Pedler réveillent les mortels et vous convient à un bal funèbre où se mêlent musique électronique futuriste et texte. Ces courtes pièces sonores, vous invitent à danser avec vos fantômes et ceux qui hantent les murs du musée des Beaux-arts.
> MACHINE MOLLE est un collectif tourangeau crée par Diane Pasquet et Valentin Pedler en 2021. Ensemble, ils conçoivent des formes pluridisciplinaires avec une recherche spécifique autour de la spatialisation sonore en multidiffusion. La dimension immersive de leur travail crée des espaces où l’imaginaire de chacun peut être déployé à l’infini.

Destruction. Installation sonore par la compagnie Machine Molle. 13 > 21 mai
Cette installation est une extension de la création Destruction, spectacle imaginé et conçu par le collectif Machine Molle, librement inspiré du roman Destruction de Cécile Wajsbrot. Comment s’opère le lien entre la construction identitaire et le devoir de mémoire. Un individu peut-il se construire si on lui retire toute trace de son passé ?
Huit courtes pièces sonores pour environ 35 minutes d’écoute !

Dimanche 28 mai à 11h, 14h30, 15h30, 16h30

Le musée des Beaux-arts de Tours est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum ; le musée, ancien Palais des Archevêques est construit sur le rempart gallo-romain et abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. «CIVITAS TURONORUM LIBERA», la cité libre des Turons.
La muraille construite sur une trentaine d’année fut achevée au milieu du 4ᵉ siècle. Une série de tours, dont le musée conserve une tour d’angle, renforçaient régulièrement le rempart en partie construit avec des matériaux de récupération, provenant d’édifices publics et temples du 2ᵉ siècle (colonnes, entablements, fragments sculptés...).
Le souterrain du musée fut certainement mis en chantier par les chanoines de la cathédrale pour récupérer des matériaux, mais surtout pour stocker de la nourriture. Cave, réserve, le souterrain fut aussi cachot, afin de mettre au frais quelques personnages indélicats. En témoignent de nombreux graffitis et morceaux sculptés (oiseau, écussons, blason de Tours, tête de diable...).

Nombre de places limité à 18 personnes.
À partir de 10 ans. Non accessible aux personnes à mobilité réduite.
Tarif : 3 € / 1,5 € / Gratuité.

Sur réservation : Du lundi au vendredi : 9h-12h30 / 14h-17h30 : mba-reservation@ville-tours.fr

Le week-end au 02 42 88 05 93 de 9h à 12h30 / 14h à 17h30.

Mercredi 31 mai, 15h30 > 3 – 6 ans

Une visite du musée où le vent souffle fort : du vent dans les voiles des bateaux, du vent au pied d’une cascade, du vent aux abords d’un château fantomatique, du vent qui décoiffe, et pour finir, du vent qui fait tinter une étrange sculpture contemporaine...
Partez à la recherche de celui que l’on ne voit jamais dans les tableaux ! Devant chacune des oeuvres : y a-t-il du vent ? comment peut-on le voir ?
À l’atelier, bricolage surprise sur lequel vous pourrez souffler !

Enfant : 3 € / Accompagnateur : tarif d’entrée du musée.
Nombre de places limité, 10 enfants maximum + leurs accompagnateurs.

Sur réservation : Du lundi au vendredi : 9h-12h30 / 14h-17h30 : mba-reservation@ville-tours.fr

Le week-end au 02 42 88 05 93 de 9h à 12h30 / 14h à 17h30.