News NOVEMBRE 23

Voyage... Au-delà des murs. La Culture s’invite au Palais #7
18 sept. > 8 déc. 2023

Dans le cadre du projet d’ouverture de la juridiction sur la cité, le Tribunal judiciaire de Tours accueille dans ses murs le projet Voyage… Au-delà des murs.
En 2022, pendant quatre mois, 18 hommes détenus à la Maison d’arrêt de Tours, un musicien, un peintre et une médiatrice du musée se sont mobilisés autour d’un projet destiné à rompre avec l’isolement social et culturel imposé par la détention.
Mais quel projet ?
La découverte de huit peintures de la collection du musée les a mené à l’écriture de cartels à destination des visiteurs, sur le thème du voyage... Avec le musicien Mathieu Nantois, ils ont réalisé des créations sonores à partir d’une application numérique -Audio-Room-L’Appli. Avec le peintre Mickaël Chapson, les participants ont expérimenté une technique peu proposée en milieu carcéral : la peinture à l’huile.
Le Voyage toujours en tête, les acteurs de ce projet ont imaginé et conçu une grande peinture collective dans laquelle chaque individualité a pu s’exprimer, s’évader… Une véritable aventure artistique et humaine pour tous les acteurs du projet !

Anne-Lise Broyer, Madame Air
7 oct. 2023 > 21 janv. 2024

« Le rêve est une seconde vie ». Ainsi commence Aurélia de Gérard de Nerval et c’est sous cet adage que se construit ce projet ((photographies, dessins et objets de petits formats) installé en dialogue avec les collections 19ᵉ siècle du musée des Beaux-Arts de Tours.
Il n’est qu’une suite de rêves.
Un personnage féminin hante le lieu, Madame Air, tour à tour, George, Rachel, Maria, Pauline, Sophie, Aurore…
Madame Air est toutes ces femmes, artistes et muses à la fois. « Petite âme individuelle », la présence (selon Barthes) est liée à la question de l’air. L’air est comme un supplément de vie. Par un jeu de présence/ absence, se créeront de mystérieuses liaisons entre le présent et le passé, l’intérieur et le dehors. En tenant compte de l’architecture et des caractéristiques du lieu, il sera question d’envisager le musée comme le réceptacle de cette rêverie. Entre les images photographiques, les dessins et les objets créés, entre les pièces de la collection, s’installe une sorte de trouble de la perception.
ALB
Cet ensemble de photographies, de dessin et de sculpture avait été produit en 2018 par le Musée de la Vie Romantique à Paris et le Domaine de Nohant (Centre des monuments nationaux).

Festival AR(t]CHIPEL
21 oct. 2023 > 8 janv. 2024

Dans le cadre des Nouvelles Renaissances, le Festival
AR(t]CHIPEL marque le début du partenariat entre la Région Centre-Val de Loire et le Centre Pompidou.
Ce Festival offre également au public la possibilité de rencontrer des artistes et de découvrir des lieux de création par un parcours régional d’ateliers d’artistes, de maisons d’écrivains, de musées, de lieux de création, de résidence et de patrimoine.
Au musée des Beaux-arts de Tours, les oeuvres ont été choisies en contrepoint des collections.
Dans la Galerie de Diane, des sculptures modernes et contemporaines de Julio Gonzalez, Brassaï et Serge Mouillé dialoguent avec les oeuvres mythologiques du 18ᵉ siècle français.
Face aux portraits de danseuses du 18ᵉ siècle, la photographe Valérie Belin questionne la mise en scène de soi dans une vision renouvelée du portrait d’apparat. Dans sa série Argenterie, présentée Salon Louis XIII, elle ravive le genre ancien de la nature morte par un travail sur le dessin créé par la lumière, dans une forme esthétique proche des premiers procédés techniques photographiques.
Commissariat artistique : Anne-Laure Chamboissier.

Chefs-d’œuvre du musée
Tous les jours à 14h30 pendant les vacances scolaires de la zone B > 21 octobre > 4 novembre

Parmi les plus beaux sites du Val de Loire figure l’ancien palais de l’archevêché classé Monument Historique, aujourd’hui musée des Beaux-arts. Ses collections renommées, notamment une exceptionnelle collection de Primitifs italiens et de peinture française 18ᵉ siècle, en font un des plus riches musées de France.
Au premier rang de ces chefs-d’oeuvre figurent les peintures de Mantegna, Rubens, Rembrandt, Le Sueur, Champaigne, Nattier, Lemoyne, Boucher, Perronneau et Roslin.
La peinture 19ᵉ siècle est représentée par l’école néo-classique, le romantisme, l’orientalisme avec les oeuvres de Belly, Chassériau, Delacroix, le réalisme est illustré par Bastien-Lepage, Cazin, Gervex. L’impressionnisme, le post-impressionnisme et le symbolisme sont présent à travers des oeuvres de Monet, Degas, Henri Martin, Le Sidaner.
La sculpture compte Coyssevox, Rodin, Bourdelle, Gaumont, Sicard, Calder. La collection d’oeuvres du 20ᵉ siècle regroupe Asse, Davidson, Debré, Denis, Imaï, Lalan, Poliakoff, Tal-Coat...

Gratuit jusqu'à 26 ans
8,40 € / 4,20 € / Gratuité

Atelier jeune public / Dans tous les sens

Vendredi 3 novembre, 15h30 > 3 - 6 ans

Il est interdit de toucher les oeuvres.
Merci de ne pas grignoter dans le musée.
As-tu vu tous les détails ? Chut…
Si seulement il était possible de sentir ce beau bouquet ! Et si, cette fois-ci, nous visitions le musée avec nos cinq sens ?

Enfant : 3 € / Accompagnateur : tarif d’entrée du musée.
Nombre de places limité, 10 enfants maximum + leurs accompagnateurs.
Réservation obligatoire : mba-reservation@ville-tours.fr

Musée pour tous. Dimanche de gratuité
Dimanche 5 novembre

Chaque premier dimanche du mois l’’entrée au musée est gratuite. L’occasion de découvrir ou redécouvrir l’ancien palais des Archevêques (4ᵉ - 18ᵉ s.) et les collections de peinture, sculpture, dessin, mobilier, objets d’art, de l’Antiquité à nos jours.
Visites libres et visites-flash au choix.
11h, 12h et 14h30 : Antonio Vivarini, L’Archange Gabriel (15ᵉ s.) OU Théodore Chassériau, Cavaliers arabes devant la boutique d’un maréchal-ferrant (19ᵉ s.)
15h30 et 16h30 : Atelier de François Lemoyne, Baigneuse et sa suivante (18ᵉ s.) OU Geneviève Asse, Horizons (20ᵉ s.)

Antoine Coypel (Paris, 1661 – Paris, 1722), La Colère d’Achille et Les Adieux d’Hector et Andromaque (vers 1711).

Samedi 18 novembre, 14h30

En 30 minutes chrono vous aurez toutes les clés pour poursuivre à votre rythme la découverte des collections ! Rejoignez-nous pour cette courte visite de présentation qui aborde également un ou deux coups de coeur des médiateurs !

Les deux tableaux du musée de Tours dépeignent deux épisodes tirés de l’Iliade : La Colère d’Achille et Les Adieux d’Hector et Andromaque. Certainement réalisés vers 1711 pour Philippe d’Orléans, ils illustrent la grande manière de Coypel, héritier de Le Brun et admirateur de Rubens. Le succès de ces oeuvres est attesté par leur tissage à la manufacture des Gobelins, entre 1718 et 1725, et leur déclinaison dans le domaine des arts décoratifs, grâce à la diffusion des gravures.

Gratuit jusqu'à 26 ans

8,40 € / 4,20 € / Gratuité

Dimanche 19 novembre COMPLET !

Le musée des Beaux-arts de Tours est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum ; le musée, ancien Palais des Archevêques est construit sur le rempart gallo-romain et abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. «CIVITAS TURONORUM LIBERA», la cité libre des Turons.
La muraille construite sur une trentaine d’année fut achevée au milieu du 4ᵉ siècle. Une série de tours, dont le musée conserve une tour d’angle, renforçaient régulièrement le rempart en partie construit avec des matériaux de récupération, provenant d’édifices publics et temples du 2ᵉ siècle (colonnes, entablements, fragments sculptés...).
Le souterrain du musée fut certainement mis en chantier par les chanoines de la cathédrale pour récupérer des matériaux, mais surtout pour stocker de la nourriture. Cave, réserve, le souterrain fut aussi cachot, afin de mettre au frais quelques personnages indélicats. En témoignent de nombreux graffitis et morceaux sculptés (oiseau, écussons, blason de Tours, tête de diable...).

Nombre de places limité à 18 personnes.
À partir de 10 ans. Non accessible aux personnes à mobilité réduite.
Tarif : 3 € / 1,5 € / Gratuité.

Sur réservation : Du lundi au vendredi : 9h-12h30 / 14h-17h30 : mba-reservation@ville-tours.fr

Le week-end au 02 42 88 05 93 de 9h à 12h30 / 14h à 17h30.

Ateliers jeune public / Dans tous les Sens
Mercredi 22 novembre, 15h30 > 7 - 11 ans

Il est interdit de toucher les oeuvres.
Merci de ne pas grignoter dans le musée.
As-tu vu tous les détails ? Chut…
Si seulement il était possible de sentir ce beau bouquet !
Et si, cette fois-ci, nous visitions le musée avec nos cinq sens ?

Enfant : 3 € / Accompagnateur : tarif d’entrée du musée.
Nombre de places limité, 10 enfants maximum + leurs accompagnateurs.
Réservation obligatoire : mba-reservation@ville-tours.fr

Les vendredis des ABM. Le développement de l’art et l’artisanat porcelainier à Limoges, du 18ᵉ au 20ᵉ siècle

Vendredi 24 novembre > 15h

François Alluaud père (1739-1799), ingénieur géographe du roi devient le plus grand marchand de kaolin du royaume.
À la sortie de la Révolution, il crée l’un des premiers ateliers de porcelaine de Limoges. Son fils, François II Alluaud (1778-1866), prend la suite et fonde la première grande usine de porcelaine de Limoges en 1816 aux Casseaux, le long de la Vienne, où les bois de chauffage des fours transitent par flottage. Cette usine ad hoc répond aussitôt à la grande demande parisienne et européenne. Les bâtiments s’allongent, les fours s’agrandissent. En parallèle à son métier de porcelainier, François II Alluaud s’adonne à sa grande passion : la minéralogie. Il est considéré comme l’un des pères de la minéralogie française et plusieurs de ses nombreuses découvertes ont permis de fabuleuses innovations artistiques et techniques.

Par Thomas Hirat, directeur de l’Espace Porcelaine, Limoges

10€ / 5 € pour les ABM et les étudiants
Réservations : www.abmtours.fr / abmtours37@gmail.com / 07 84 65 18 16

Girl power ! Les femmes dans la mythologie
Samedi 25 nov., 11h (complet) une seconde visite est programmée à 12h (COMPLET également au 22/11/2023)

Le musée des Beaux-arts de Tours propose une visite commentée mettant les femmes à l’honneur intitulé « Girl power ! Le parcours permet de redécouvrir une dizaine d’oeuvres de manière décalée, avec un regard féministe.
Cette sélection de tableaux et de sculptures, de la Renaissance au 20ᵉ siècle, met à l’honneur des femmes célèbres de la mythologie : l’amazone Camille ; Hélène, reine de Sparte enlevée par le troyen Pâris ; Méduse, à la chevelure de serpents et au regard pétrifiant ; Omphale, reine de Lydie ; Galatée, statue d’ivoire changée en femme par Aphrodite, etc. Autant d’héroïnes qui incarnent tour à tour un féminin puissant ou victime.
Les visiteurs et visiteuses sont ainsi invité.e.s à redécouvrir l’histoire de ces femmes mythiques et à changer de regard sur des représentations dissimulant parfois des scènes violentes et misogynes, sous couvert d’érotisme.
Attention, ce parcours peut heurter la sensibilité. Certaines oeuvres présentent en effet des scènes d’enlèvement, de violences sexuelles ou de féminicide.
Par Jessica Degain, conservatrice au musée des Beaux-arts de Tours, responsable des collections 17ᵉ-18ᵉ et 19ᵉ siècles.

Gratuit jusqu'à 26 ans

8,40 € / 4,20 € / Gratuit. Nombre de places limité
Sur réservation : mba-reservation@ville-tours.fr

Édouard Debat-Ponsan, Avant le Bal (vers 1886).
Samedi 25 novembre, 14h30

Artiste officiel et académique, Édouard Debat-Ponsan fut longtemps apprécié du Tout-Paris pour ses talents de portraitiste. Bénéficiant de nombreuses amitiés politiques, il reçoit des commandes pour des portraits officiels mais également des décorations pour des édifices publiques (théâtre de Nîmes, Capitole de Toulouse...). Couvert d’honneur, il se consacre alors à une peinture plus aimable. Abandonnant les sujets académiques, il aborde le genre du portrait, mondain ou familial, brosse des scènes de la vie rurale pittoresques et anecdotiques, des paysages de son Languedoc natal et de Touraine où il s’installe après sa prise de position en faveur du capitaine Dreyfus, se coupant ainsi d’une partie de son public...

Gratuit jusqu'à 26 ans.

8,40 € / 4,20 € / Gratuité

Sarah Bernhardt. Et la femme créa la star
> Samedi 25 novembre,, 16h

Alors que l’année 2023 commémore le 100ᵉ anniversaire de la mort de Sarah Bernhardt (1844-1923), cette conférence est l’occasion de revenir sur la vie et la carrière de cette femme exceptionnelle.
Actrice géniale, vedette de tournées internationales, icône de mode, égérie des publicitaires, Sarah Bernhardt fut également l’amie des peintres, des sculpteurs et des écrivains. La conférence évoquera notamment ses liens avec le peintre Georges Clairin, en regard de sa propre pratique artistique de peintre et de sculptrice.
Par Stéphanie Cantarutti, conservatrice en cheffe, département des peintures, musée du Petit Palais-Ville de Paris et
co-commissaire de l’exposition Sarah Bernhardt. Et la femme créa la star, musée du Petit Palais.

Nombre de places limité
Sur réservation : mba-reservation@ville-tours.fr
8,40 € / 4,20 € / Gratuit jusqu'à 26 ans

Dans l’oeil de… Hélène Jagot, directrice des Musées et Château de Tours
Dimanche 26 nov., 16h

Au programme de ce nouveau format d’une demi-heure, un coup de coeur, une oeuvre restaurée, une salle raccrochée, un artiste adoré… en bref, une nouvelle manière de découvrir les collections à travers le regard de l’équipe de conservation.

Henry Lerolle (Paris, 1848 - Paris, 1929) Jésus chez Marthe et Marie(1877). Huile sur toile, 50 x 62,5 cm Acquis de la galerie Blin, Tours, 1974

Par ses amitiés et liens familiaux, Lerolle évolue au cœur de la nébuleuse impressionniste. Après des études artistiques6 novembre, 16h. commencées en 1864, il débute au Salon de 1868 et présente régulièrement à la société des Artistes Français, puis à la Nationale des beaux-arts, des paysages, des natures mortes et des scènes de genre alternant avec des sujets religieux. Dans son salon bohème et brillant, caractéristique de cette bourgeoisie parisienne aisée et cultivée qui favorise les arts, dans une « ambiance d’aimable simplicité », Lerolle reçoit des peintres, Fantin-Latour, auteur du portrait de la femme de l’artiste, Renoir, Besnard, Degas, des écrivains du courant symboliste comme Mallarmé, mais aussi Valéry, Claudel, Gide et des amis musiciens.

La production de l’artiste se ressent de la diversité de ses curiosités. Ce personnage multiple ne fixe pas son style dans une expression univoque. Au réalisme austère des années 1880 (décor de l’Hôtel de Ville de Paris, salon des Sciences ; Portrait de sa mère) succèdent vers 1900 des sujets plus aimables, des scènes bucoliques et lumineuses exécutés par touches fractionnées.

Loin d’être négligeable, la production religieuse de Lerolle constitue son principal mode d’expression des années 1870-1880. Son âpre réalisme, fort éloigné de celui d’Hyppolite Flandrin que son ancien professeur Lamothe aurait pu lui transmettre, s’exprime avec force dans les œuvres sévères de cette période. Comme dans Jacob chez Laban (Salon de 1879, Nice, musée Chéret), Les Pleurs de la Madeleine (Salon de 1879, disparu), ou L’Adoration des Bergers (Salon de 1883, Carcassonne, musée des beaux-arts), sa méthode repose sur un contraste rigoureux entre les masses sombres et les masses lumineuses.

8,40 € / 4,20 €/ Gratuité

Gratuit jusqu'à 26 ans

Les Visiteurs du Soir. Sarah, la Divine
Mercredi 29 (Complet) et jeudi 30 nov., 19h

Nous vous invitons à nous rejoindre pour un hommage à Sarah Bernhardt !
Lors de ces deux soirées commémorant le centième anniversaire de la mort de la Divine, l’association Aux Instants d’Arts présente un récital en écho au tableau de Tours peint par Georges Clairin, Sarah Bernhardt dans son jardin à Belle-Île.
Sophie Marin-Degor, soprano internationale, accompagnée au piano par Vincent Lansiaux, chef de chant de l’Opéra de Tours, prête sa voix aux différents visages de la grande Sarah.
La soirée se poursuit par un final autour d’un cocktail.

8.40€ / 4.20€ / Gratuité. Nombre de places limité
Sur réservation : mba-reservation@ville-tours.fr

Gratuit jusqu'à 26 ans