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08 MARS > 17 JUIN 2024
Le musée des Beaux-arts de Tours présentera du 8 mars au 17 juin 2024 une exposition exceptionnelle consacrée aux femmes entre la fin du Moyen Âge et la Renaissance, en France et en Europe du Nord.
Plus d’une centaine d’oeuvres majeures - peintures, sculptures, manuscrits, estampes, objets du quotidien - issues des plus grands musées, sont rassemblées pour mettre en lumière la place, le rôle et l’image des femmes dans la société des 15ᵉ et 16ᵉ siècles.
Cette exposition s’appuie sur les avancées historiques des dernières décennies, ainsi que sur le travail d’un comité scientifique rassemblant d’éminents spécialistes du sujet.
Toutes les femmes trouvent leur place au coeur de cette exposition : princesses, nobles et bourgeoises, commerçantes et paysannes, riches et pauvres, heureuses et malheureuses, au pouvoir ou au travail, épouses ou veuves, réelles ou imaginaires.
Ce tableau remet en cause les clichés et les idées reçues. Il propose un regard nouveau sur les femmes des époques médiévale et moderne, abordées dans toute leur profondeur, et offre une remise en perspective historique à un enjeu majeur de nos sociétés contemporaines.
L’exposition bénéficie du soutien des plus grandes institutions patrimoniales françaises : la Bibliothèque nationale de France, le musée du Louvre et le musée national de la Renaissance – château d’Ecouen ont accordé à ce projet leur participation exceptionnelle. Le musée de Cluny - musée national du Moyen Âge, le château de Versailles ; mais aussi, notamment, les châteaux de Saumur et Langeais, les musées de Dijon, Grenoble, Lille, Orléans, Reims, Rennes ou Valenciennes, ont également confié au musée des Beaux-arts de Tours des oeuvres d’exception.
Ainsi, plus de dix ans après l’exposition Tours 1500. Capitale des arts, le musée des Beaux-arts renoue avec cette période fondamentale qu’est la Renaissance pour l’histoire de la ville et de sa région.
L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Tours est reconnue d’intérêt national par le ministère de la culture / direction des musées de France. Elle bénéficie à ce titre d’un soutien financier exceptionnel de l’État.
Cette exposition est réalisée en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, la participation exceptionnelle du musée du Louvre et du musée national de la Renaissance – château d’Écouen
Visite privée par Scribe Accroupi ICI
Les femmes du Moyen Âge sont loin des clichés connus ! par Nota Bene ICI
21 oct. 2023 > 8 janv. 2024
Dans le cadre des Nouvelles Renaissances, le Festival
AR(t]CHIPEL marque le début du partenariat entre la Région Centre-Val de Loire et le Centre Pompidou.
Au musée des Beaux-arts de Tours, les oeuvres ont été choisies en contrepoint des collections.
Dans la Galerie de Diane, des sculptures modernes et contemporaines de Julio Gonzalez, Brassaï et Serge Mouillé dialoguent avec les oeuvres mythologiques du 18ᵉ siècle français.
Face aux portraits de danseuses du 18ᵉ siècle, la photographe Valérie Belin questionne la mise en scène de soi dans une vision renouvelée du portrait d’apparat. Dans sa série Argenterie, présentée Salon Louis XIII, elle ravive le genre ancien de la nature morte par un travail sur le dessin créé par la lumière, dans une forme esthétique proche des premiers procédés techniques photographiques.
Ce Festival offre également au public la possibilité de rencontrer des artistes et de découvrir des lieux de création par un parcours régional d’ateliers d’artistes, de maisons d’écrivains, de musées, de résidence et de patrimoine.
Commissariat artistique : Anne-Laure Chamboissier.
Anne-Lise Broyer. Madame Air
oct. 2023 > 21 janv. 2024
« Le rêve est une seconde vie ». Ainsi commence Aurélia de Gérard de Nerval et c’est sous cet adage que se construit ce projet ((photographies, dessins et objets de petits formats) installé en dialogue avec les collections 19ᵉ siècle du musée des Beaux-Arts de Tours.
Il n’est qu’une suite de rêves.
Un personnage féminin hante le lieu, Madame Air, tour à tour, George, Rachel, Maria, Pauline, Sophie, Aurore…
Madame Air est toutes ces femmes, artistes et muses à la fois. « Petite âme individuelle », la présence (selon Barthes) est liée à la question de l’air. L’air est comme un supplément de vie. Par un jeu de présence/ absence, se créeront de mystérieuses liaisons entre le présent et le passé, l’intérieur et le dehors. En tenant compte de l’architecture et des caractéristiques du lieu, il sera question d’envisager le musée comme le réceptacle de cette rêverie. Entre les images photographiques, les dessins et les objets créés, entre les pièces de la collection, s’installe une sorte de trouble de la perception.
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Cet ensemble de photographies, de dessin et de sculpture avait été produit en 2018 par le Musée de la Vie Romantique à Paris et le Domaine de Nohant (Centre des monuments nationaux).
9 JUIN > 2 OCT. 2023
L’étoffe des Flamands dévoile une approche inédite du costume et de son évocation par les écoles du Nord au 17ᵉ siècle. Scènes de cabaret, portraits bourgeois austères caractéristiques de la Hollande protestante, mais aussi portraits aristocratiques et princiers, dépeignent l’ensemble des classes sociales. Au-delà de ces représentations picturales, c’est toute la société qui fait l’objet d’une analyse minutieuse à travers l’étude des dimensions commerciales, économiques et sociales de la mode.
Les tableaux dialoguent avec des dessins, des gravures, des documents historiques, des éléments de vêtements et pièces de tissus anciens, mais également avec deux répliques de costumes permettant de saisir les différentes textures représentées et l’agencement des habits.
Fruit d’un partenariat entre les musées des Beaux-arts du Mans, de Tours et d’Angers, cette exposition prend comme point d’appui les collections de peintures des écoles du Nord (Flandres et Pays-Bas). L’étoffe des Flamands permet au public de découvrir des chefs-d’oeuvre comme l’Autoportrait de Jacob Jordaens du musée d’Angers, la série des Sibylles de l’atelier de Jan van den Hoecke du musée du Mans et de redécouvrir des oeuvres restaurées pour l’occasion comme le Portrait de Jeune Femme de Bartholomeus van der Helst – icône flamande du musée de Tours.
13 MAI > 28 AOÛT
L’exposition présentée par le Musée des Beaux-Arts de Tours a été conçue par la Bibliothèque nationale de France, Paris, et le Clark Art Institute, Williamstown Massachusetts, USA.
Proposée au public américain à Williamstown du 17 décembre 2022 au 12 mars 2023, l’exposition est accueillie à Tours dans une version revisitée, du 13 mai au 28 août 2023.
Au fil des siècles, la BnF s’est attachée à rassembler le fonds de sources textuelles et visuelles le plus complet de France. La collection de la BnF constitue ainsi aujourd’hui un ensemble exceptionnel de dessins, tant par la variété des sujets que la qualité des artistes.
Issue de recherches méthodiques et systématiques menées dans les riches collections de dessins français du département des Estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France, par une équipe de conservateurs du Clark Institute et de la BnF, l’exposition présente une rare sélection d’une soixantaine de pièces d’artistes éminents du 18e siècle tels que Charles-Antoine Coypel, Jean-Honoré Fragonard, François Boucher, Jean-Baptiste Greuze, Anne-Louis Girodet-Trioson, Gabriel de Saint-Aubin ou Etienne-Louis Boullée.
Les oeuvres exposées, pour la plupart pour la première fois, rendent compte de l’intensité et de la diversité des usages du dessin au siècle des Lumières. Du dessin préparatoire au dessin définitif, des vues de paysages aux planches de botanique en passant par le portrait, l’architecture, le voyage et l’actualité, elles révèlent l’importance de cette pratique au 18e siècle.
Ne se limitant plus à l’atelier du peintre, le dessin s’impose en effet comme un mode de création autonome et s’étend à tous les domaines de la création artistique et de la vie quotidienne, atteignant une ampleur inédite dans sa production et sa collection.
Présentées aux côtés d’albums, de carnets de croquis, d’estampes et d’appareils d’optique, les feuilles issues du fonds encyclopédique de la BnF révèlent combien le dessin fut un outil essentiel pour les artistes et amateurs d’art, soucieux d’observer le monde et de rendre compte des changements sociaux et des découvertes géographiques.
L’exposition rassemble également de belles feuilles d’artistes méconnus ou tombés dans l’oubli comme Émilie Bounieu ou Philippe-Louis Parizeau, dont la qualité et l’originalité méritaient que l’on s’y attarde, et de surprenants dessins du jeune Louis XV.
Une sélection de dessins du 18ᵉ siècle du Cabinet des Arts graphiques du musée des Beaux-arts de Tours (Boucher, Vien, Cassas...) vient par ailleurs augmenter le prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France.
5 nov. 2022 > 30 janv. 2023
Cette exposition a mis en lumière un pan méconnu de la carrière de François Boucher (1703-1770), peintre majeur du 18ᵉ siècle au service de Louis XV et de Madame de Pompadour : sa passion pour le théâtre et l’opéra.
Actif à l’Opéra de Paris, à l’Opéra-Comique et au théâtre des Petits Cabinets à Versailles, François Boucher oeuvre tout au long de sa vie à près d’une centaine de spectacles. Qu’il conçoive ou supervise les décors et les costumes de scène, aucun autre peintre de son temps ne fut autant investi dans le monde théâtral.
Point de départ de l’exposition et restaurés à cette occasion, les quatre tableaux du musée de Tours, chefs-d’oeuvre de l’art rocaille, témoignent de l’engouement de l’artiste pour les arts de la scène. OEuvres de maturité, ces tableaux constituent un magnifique témoignage du talent de François Boucher à dépeindre des univers bucoliques, merveilleux et théâtraux.
Complétés par une soixantaine d’oeuvres, en particulier de la Bibliothèque nationale de France et du Musée du Louvre, l’exposition a permis par ailleurs d’illustrer d’autres contributions de Boucher aux arts de la scène. De ses gravures de jeunesse pour illustrer les OEuvres de Molière, aux décors et costumes conçus pour divers opéras tels Armide ou Aline, reine de Golconde, les oeuvres rassemblées ont révélé la vitalité de sa création.
Déployés autour des tableaux du musée, estampes, tapisseries et objets d’art décoratifs s’accompagnaient d’oeuvres d’art moderne et contemporain, de Berthe Morisot à Cindy Sherman. La contribution du créateur de mode Sami Nouri révéla enfin comment Boucher et le rococo continuent à inspirer les artistes du 21e siècle.
L’exposition a été rendue possible grâce aux prêts prestigieux de nombreuses institutions : Bibliothèque national de France / Musée du Louvre / Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon / Moulins, Centre national du costume de scène / Narbonne, musée d’art et d’histoire / Paris, Mobilier national / Paris, musée Marmottan-Monet / Centre National des Arts Plastiques / Paris, Banque de France / Sèvres, Cité de la Céramique / Paris, musée des Arts décoratifs / Paris, musée Cognacq-Jay / Paris, Petit Palais / Agen, musée des Beaux-Arts.
Commissariat de l’exposition :
Jessica Degain, conservatrice du patrimoine chargée des collections XVIIᵉ-XIXᵉ siècles du musée des Beaux-Arts de Tours
Guillaume Kazerouni, conservateur, chargé des collections anciennes du musée des Beaux-Arts de Rennes
22 janv. > 18 avr. 2022
Tours, musée des Beaux-ArtsL’exposition, conçue en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, proposait de redécouvrir Antoine Coypel (1661 - 1722), peintre du roi Louis XIV et du Régent Philippe d’Orléans, au travers d’une de ses réalisations magistrales, la Galerie d’Énée au Palais-Royal.
Autour de La Colère d’Achille et des Adieux d’Hector et Andromaque de la collection du musée de Tours, une cinquantaine d’oeuvres des 18ᵉ et 19ᵉ siècles (tableaux, estampes, dessins, sculptures, objets d’art...) ont été réunies, grâce aux prêts exceptionnels de la Bibliothèque nationale de France, du château de Versailles, des musées du Louvre, de Rennes, d’Angers, d’Arles, du Mobilier national et de l’École des Beaux-arts de Paris.
Point central de l’exposition, la galerie d’Énée du Palais-Royal, chef-d’oeuvre de Coypel aujourd’hui disparu, renaît au travers d’estampes spectaculaires de la BnF et d’une reconstitution virtuelle en 3D réalisée en collaboration avec le musée Fabre de Montpellier.
19 mai - 19 septembre 2021
L’exposition présentée au musée des Beaux-Arts s’inscrit dans le cadre de la commémoration du centenaire de la naissance de l’artiste en 1920, dans un ensemble de manifestations autour de l’artiste, pilotées par la direction des musées de Tours et le Centre de Création Contemporaine Olivier Debré.
Cette exposition regroupae plus d'une soixantaine d'œuvres, peintures, sculptures, dessins... et propose une invitation au voyage dans l'univers d'Olivier Debré.
Représentant majeur de l’abstraction lyrique, Olivier Debré (1920–1999) incarne à la fois l’image d’un peintre à la carrière internationale et celle d’un artiste dont le territoire natal nourrit la création : la Loire et ses paysages sont fondateurs de sa perception de l’espace et irriguent son œuvre.Le 100e anniversaire de sa naissance est l'occasion de présenter une facette moins connue, plus intime de l’artiste en invoquant le contexte artistique qui l’a vu naître à la peinture et plus largement aux arts plastiques. De l’École de Paris, dans les années 1940 (y compris la guerre et l’Occupation, qui ont été pour lui et sa famille des moments fondateurs) à l’Après-guerre et sa fascination pour le Cubisme de Picasso.
L'élaboration de son langage abstrait personnel dans les années 60, le temps de la maturité et de la reconnaissance internationale seront illustrés par ses signes-personnages, signes-paysages et ses œuvres de grand format.
Une partie de l'exposition sera consacrée au dialogue de l’art d’Olivier Debré avec ses contemporains de la Seconde École de Paris (Riopelle, De Staël, Hartung...), mais aussi les liens particuliers de l’artiste avec la Touraine, notamment avec le musée des Beaux-Arts de Tours.
10 juillet - 19 octobre 2020
Douceur des jardins fleuris invitant au farniente, frais paysages de bord de l’eau ou voluptueuses baigneuses… des œuvres inédites, sorties pour l’occasion de nos réserves, invitaient à découvrir la variété des collections estivales du musée des Beaux-Arts.
Le chantier des collections mené depuis 2011 sur les œuvres en réserve du musée a permis de remettre en lumière des pièces moins connues, moins célèbres mais toujours intéressantes. Emmanuel Lansyer ses vues des châteaux de Menars ou de Clisson, la pléthorique production de Philippe Grondard, spécialiste des petites scènes de genre, Louis Béroud et sa Fontaine Médicis au cœur du jardin du Luxembourg à Paris, Georges Delpérier et sa vue du jardin des Prébendes à Tours, les petites sculptures de François Sicard.
Peintures, sculptures, dessins, céramiques ou objets d’art, toutes ces techniques seront représentées, du petit au très grand format, afin de vous faire partager les plaisirs d’un été au musée.
Après l’exposition MONUMENTAL BALZAC dédiée à la statuaire de l’illustre écrivain la Bibliothèque municipale aprésenté au musée des Beaux-Arts une nouvelle exposition consacrée aux rapports entre Balzac et la Touraine.
À travers une sélection de documents issus des collections précieuses de la Bibliothèque (épreuves corrigées du roman Béatrix, correspondances, éditions originales ou bibliophiliques), mais aussi quelques documents prestigieux prêtés par le Musée Balzac de Saché (épreuves corrigées du Lys dans la vallée, correspondances) et la Bibliothèque nationale de France (manuscrit d’Une Ténébreuse affaire), le public a découvert les rapports que l’écrivain a entretenus tout au long de sa vie avec sa province d’origine et la manière dont il la met en scène dans son oeuvre. Du Lys dans la vallée aux Contes drolatiques et en passant par Le Curé de Tours, Balzac décrit des paysages ou des caractères dans des pages où le réalisme côtoie la transfiguration fantasmée.
À une époque où le vandalisme produit des ravages, le regard qu’il porte sur le patrimoine architectural témoigne de la prise de conscience de la fragilité de ces monuments et de la nécessité de les protéger. Balzac dresse le portrait de grands personnages de l’histoire de France étroitement associés à la Touraine ou au Val de Loire : Louis XI (Maître Cornélius) et Catherine de Médicis (Sur Catherine de Médicis). Il trouve également son inspiration dans des affaires qui ont marqué de son vivant la chronique judiciaire et politique, aussi bien locale que nationale : l’enlèvement du sénateur d’Indre-et-Loire Clément de Ris (1800) dans Une ténébreuse affaire et l’assassinat de l’écrivain Paul-Louis Courier (1827) dans Les Paysans.
18 mai - 2 septembre 2019
Cette exposition s’inscrit dans le contexte de la commémoration du 220ème anniversaire de la naissance de Balzac à Tours, qui donnera lieu à de nombreux événements (expositions, conférences, spectacles, parcours dans la ville…).
La vie des monuments publics est beaucoup moins paisible que ce que l’on pourrait croire ! Les statues érigées en hommage à Honoré de Balzac en donnent d’éloquents exemples, à commencer par la toute première, œuvre du sculpteur Paul Fournier, qui fut inaugurée à Tours en 1889, et qui a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.
A Paris, la Société des Gens de Lettres souhaitait elle aussi rendre hommage à Balzac, qui avait été l’un de ses premiers présidents. En 1888, elle passa commande à un premier sculpteur, Henri Chapu, qui mourut sans avoir pu dépasser le stade des esquisses et de la maquette. L’artiste suivant n’était autre qu’Auguste Rodin, qui à cette occasion créa l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre, après sept années d’une gestation douloureuse. Son Balzac suscita en 1898 une polémique très importante pour l’histoire de l’art en général et pour celle des monuments publics en particulier, autour de questions comme la liberté de l’artiste ou encore la ressemblance entre le monument et le personnage qu’il doit honorer. L’œuvre fut finalement refusée par son commanditaire, et c’est un troisième artiste, Alexandre Falguière, qui réalisa la statue inaugurée à Paris en 1902.
À Tours, la disparition du monument de Paul Fournier, en 1942, donna au sculpteur Marcel Gaumont l’occasion d’imaginer un ambitieux projet d’œuvre de remplacement, qui n’aboutit pas. Aujourd’hui, la Ville de Tours souhaite de nouveau rendre hommage à Balzac par la création d’une œuvre d’art contemporain.
Grâce notamment à un prêt exceptionnel du musée Rodin (incluant 25 sculptures de l’artiste), l’exposition présentera plus d’une centaine d’œuvres : dessins, sculptures, peintures, estampes, photographies, documents d’archives, évoquant les projets et les monuments de Paul Fournier, Henri Chapu, Auguste Rodin, Alexandre Falguière, Anatole Marquet de Vasselot, ainsi que des Tourangeaux François Sicard et Marcel Gaumont.
Cette exposition est réalisée avec le soutien exceptionnel du musée Rodin
16 novembre 2018 / 25 février 2019
Cette exposition met à l’honneur la donation importante que l’artiste a généreusement offerte au musée des Beaux-Arts en 2017.
Cet ensemble, composé de quatre grandes toiles et de cinq pastels, vient compléter une première donation faite en 2000 qui témoigne de l’attachement très fort de l’artiste à sa ville natale.
En complément de cette donation sont exposées différentes oeuvres plus récentes de la série Transit et Disconnected qui à la fois témoignent de cette nouvelle direction et expriment la force inventive et créatrice de Champion Métadier.
Prenez des couleurs en découvrant l'univers de Champion Métadier. Des chauds paysages de la Côte d'Azur aux espaces urbains new-yorkais, des grands formats peints à l'huile aux images créées à l’aide d’outils numériques, cette exposition d'art contemporain vous fait voyager au cœur d'une œuvre riche, variée et sensible.
Dossier de presse sur demande
25 mai - 10 septembre 2018
Grâce aux technologies numériques les plus innovantes, cette exposition-laboratoire propose de mieux regarder, manipuler, lire et comprendre la sculpture.Le parcours de visite s’articule autour de trois statues de Vierge à l’Enfant, un thème emblématique de la Renaissance en Val de Loire.
L’exposition s’attache à présenter la matérialité de ces oeuvres sculptées dans différents matériaux, et dont certaines étaient peintes. Pour chacune d’entre elles, des interfaces numériques ont été spécifiquement développées. Les objets 3D, virtuels ou imprimés, ne se substituent pas aux oeuvres originales ; au contraire, ils sont destinés à en permettre une analyse plus poussée.
Une démarche interactive est proposée aux visiteurs : ils peuvent tester plusieurs applications et manipuler des objets 3D, observer la surface des sculptures, pénétrer à l’intérieur, compléter virtuellement les parties manquantes, comparer des oeuvres conservées à plusieurs kilomètres de distance, explorer les différentes phases de leur histoire, isoler et analyser des détails...
L’exposition permet ainsi d’expérimenter diverses approches sensibles de la sculpture, par le toucher, la vue et l’ouïe, afin de comprendre chaque oeuvre dans sa singularité comme dans le contexte d’une série, grâce à des dispositifs numériques pédagogiques et ludiques.
Joseph-Benoît Suvée (1743 - 1807). De Bruges à Rome, un peintre face à David
21 octobre 2017 / 22 janvier 2018
Première rétrospective consacrée à l’artiste néoclassique flamand Joseph-Benoît Suvée, l’exposition propose une centaine de peintures et dessins provenant de collections privées et de prestigieuses institutions publiques. Réunissant près d’une centaine de peintures et dessins, cette exposition montre à quel point cet artiste d’origine flamande joue un rôle essentiel parmi les peintres de sa génération et dans le développement du néoclassicisme.
Les années de jeunesse et de formation
Suvée effectue ses premières années de formation à Bruges, sa ville natale, et part se perfectionner à Paris, dans l’atelier de Jean-Jacques Bachelier, puis dans celui de Joseph-Marie Vien. Il obtient en 1771 le Prix de l’Académie, devançant Jacques-Louis David qui lui en gardera une rancune tenace.
Après avoir séjourné de 1772 à 1778 en Italie, où il représente avec une sensibilité aigüe les sites antiques de Rome, il rentre à Paris où il est reçu peintre d’Histoire à l’Académie royale.
Entre 2015 et 2018, quatre artistes tourangeaux, Nikolas Chasser-Skilbeck, Florent Lamouroux, Guillaume Le Baube et Ma Zhong Yi ainsi que deux startups numériques, OBO et Tourago, s’inspirent du chantier de la 3e voie d’autoroute au sud de Tours et proposent leur vision artistique et numérique des travaux.
Cette exposition a été organisée dans le cadre du partenariat engagé entre VINCI Autoroutes, l’association Mode d’Emploi et PALO ALTOURS sur le projet ETNA comme Espace Temporaire Numérique et Artistique.
Ce chantier partagé avec le public fut à l’honneur avec le CONTAINER ETNA et une exposition photographique de Guillaume Le Baube au musée des Beaux-Arts du 16 au 31 mars 2018. Une projection de la vidéo de Nikolas Chasser-Skilbeck a été projetée le 15 mars à 20h30 sur la façade du musée des Beaux-Arts.
20 mai - 25 juin / DERNIERS JOURS
Mohamed El Khatib auteur, réalisateur et metteur-en-scène associé pour deux saisons avec le Centre Dramatique National de Tours (où a été joué en novembre et décembre 2016 son spectacle Moi, Corinne Dadat) présente, dans le cadre des “Passerelles” entre le CDNT et le musée des Beaux-Arts, son Installation Renault 12 dans la cour d’honneur du musée.
Très en vogue au Maroc dans les années 1970, la Renault 12 est un modèle de voiture d’origine française à bord duquel Mohamed El Khatib est allé au pays chercher son héritage à la mort de sa mère évoquée dans son spectacle Finir en beauté. Il découvre alors qu’il est l’heureux propriétaire d’un terrain de 4 hectares, situé dans le Rif marocain, qui est l’objet d’une culture parallèle... Son périple nous est raconté dans le film projeté sur grand écran devant le véhicule, tel au drive-in.
Les images photographiques et vidéo des plasticiens Fred Hocké et Marion Poussier sont projetées, tandis que la composition sonore de Nicolas Jorio insuffle une part de fiction à toutes ces captations, permettant au film de trouver son tempo. Installés dans l’espace intime de l’habitacle, les spectateurs vivent le voyage de Mohamed El Khatib, d’Orléans à Tanger, en totale immersion.
À l’occasion du 1700e anniversaire de la naissance de Martin de Tours (316 - 397) célébré en 2016, le musée des Beaux-Arts présente une exposition consacrée à ce personnage emblématique de la ville, dont le rayonnement a largement dépassé les frontières de l’Europe.
Dans le cadre de cette exposition, de nombreux chefs-d’oeuvre provenant de prestigieuses collections nationales et internationales sont exceptionnellement réunis à Tours. 120 oeuvres : manuscrits, peintures, objets d’art, dessins, sculptures, mobilier archéologique… retracent près de 1700 ans d’art et d’histoire autour de saint Martin. De grands artistes sont présents dans l’exposition : Fouquet, Bassano, Lorenzo di Bicci, Da Verona, Pérugin, Lallemant, Maulbertsch, Schongauer…
Voyages en Italie de Louis-François CASSAS (1756 - 1827)
21 novembre 2015 - 22 février 2016
Le musée des Beaux-Arts de Tours a présenté une exposition consacrée au dessinateur Louis-François Cassas, né au château d'Azay-le-Ferron, qui compte parmi les grands artistes voyageurs du XVIIIe siècle.
L'exposition dévoilait les oeuvres réalisées lors de son Grand Tour, s'inscrivant dans le thème transversal et séduisant du voyage et de l'Italie dans toute sa diversité archéologique, urbaine, insulaire... à la fin du siècle des Lumières. Cassas sut conjuguer son attrait pour l'architecture antique aux paysages animés de scènes de la vie quotidienne.
Dans la lumière de l'impressionnisme. Edouard Debat-Ponsan
18 octobre 2014 - 15 février 2015
Le Musée des Beaux-Arts de Tours a présenté, du 18 octobre 2014 au 15 février 2015, une exposition consacrée au peintre Édouard Debat-Ponsan. Parmi les 80 peintures qui ont été exposées, une vingtaine appartient aux collections du musée des Beaux-Arts de Tours données par sa fille et plus récemment par deux autres mécènes. Édouard Debat-Ponsan a déjà fait l’objet d’une exposition au musée de Tours au moment de la première donation. Une belle rétrospective présentée en 2005 au musée de Lavaur a également retracé la carrière officielle de l’artiste mais c’est une vision plus intime et largement inédite à laquelle s’est attaché le commissariat du musée de Tours.
18 octobre 2013 - 19 janvier 2014
Le Musée des Beaux-Arts de Tours et le musée Fabre de Montpellier se sont associé pour concevoir et organiser de novembre 2013 à juin 2014 la première exposition consacrée au peintre François-André Vincent (1746-1816), à l'occasion de la publication du catalogue raisonné de l'œuvre de l'artiste publié chez Arthéna par Jean-Pierre Cuzin, ancien conservateur général du département des peintures du musée du Louvre.
Les publications récentes ont montré l'importance d'un artiste, aussi bien pour la peinture que pour le dessin, dont les œuvres, entre deux mondes stylistiques, ont pu être confondues avec celles de Fragonard comme avec celles de David. Il tient une place essentielle dans la peinture française comme promoteur des sujets pris à l'Antiquité comme de ceux pris à l'Histoire de France et peut apparaître, à beaucoup d'égards, comme un "préromantique". Son rôle dans le domaine du portrait et particulièrement dans celui du portrait-charge apparaît capital.
Disegno et couleur. Dessins italiens et français du XVIe au XVIIIe siècle
17 mars - 27 mai 2013
A l'origine est le dessein… ou le dessin, double sens donné au terme disegno dans l'Italie de la Renaissance. Sélectionnées pour leur rareté, leur sujet ou leur technique, les 93 feuilles réunies sont d'une richesse et d'une variété remarquables. Cohérente et diversifiée, cette exposition donne, redonne ses lettres de noblesse au dessin. 75 dessins exceptionnels, italiens et français du XVIe au XVIIIe siècle, sont généreusement prêtés par les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique à Bruxelles . Une sélection de 18 dessins italiens et français de la même période appartenant au musée des Beaux-Arts de Tours complète cette présentation.
Baglione, Bolzoni, Cibo, Farinati, Fontana, Le Bernin, Nebbia, Samacchini, Stradano, Tiepolo, Zuccari, Boucher, Cassas, Cousin, David, Deruet, Drouais, Gaudar de Laverdine, Gois, La Hyre, Le Brun, Suvée, Vignon, Watteau...
Tours 1500. Capitale des arts
17 mars – 17 juin 2012
Exposition reconnue d'Intérêt National
L’exposition du Musée des Beaux-Arts de Tours, au travers d’une sélection de panneaux peints, manuscrits enluminés, vitraux, sculptures, émaux, tapisseries, a mis en lumière une production exceptionnelle pour la première fois réunie et inaugura ainsi la première grande exposition exclusivement consacrée à l’intense floraison artistique de la pré-renaissance tourangelle.
Une attention toute particulière a été portée sur les productions des peintres Jean Poyer, Jean Bourdichon et de leur entourage, sur celles du sculpteur Michel Colombe et des artistes de son atelier. C’est donc une manifestation d'une exceptionnelle richesse qui a été présentée, avec de nombreux prêts issus de collections publiques ou privées, françaises et étrangères : Paris, musée du Louvre, musée national du Moyen Age, BNF; Lille, Palais des Beaux-Arts; Londres, British Library, British Museum, Sam Fogg Collection, Victoria & Albert Museum; Los Angeles, J. Paul Getty Museum, New York, Pierpont Morgan Library, New York Public Library, de même que plusieurs lieux de culte en France......
De Richelieu à Richelieu. Architecture et décors d'un château disparu
12 mars au 13 juin 2011
Exposition reconnue d'Intérêt National
Les musées des Beaux-Arts de Tours et d'Orléans, le musée municipal de Richelieu ont proposé une exposition consacrée principalement aux décors et collections du cardinal de Richelieu, acquis et commandés pour l’ornement de son château familial en Touraine, reconstruit sur les plans de Jacques Lemercier dès 1631.
L’exposition fut l'occasion de réunir les pièces les plus insignes de la collection de peintures, de sculptures et d’objets d’art afin de reconstituer les ensembles les plus prestigieux de ce château. Le manoir familial était une construction relativement modeste qu'il souhaita néanmoins conserver. Il ordonna à son architecte, Jacques Lemercier, d'englober le bâtiment ancien dans un vaste palais qui, achevé, fut considéré comme l'un des plus beaux d'Europe. Sa destruction presque totale au XIXe siècle ne laissa subsister que d'infimes vestiges.
Max Ernst. Le Jardin de la France
17 octobre 2009 -18 janvier 2010
Exposition reconnue d'Intérêt National
Max Ernst est pour l’art du XXe siècle un artiste majeur. Son oeuvre tardive, réalisée après les grandes années surréalistes reste moins connue. Si de nombreuses expositions, en France comme à l’étranger, présentent l’oeuvre de Max Ernst, aucune n’avait été consacrée au long séjour de Max Ernst en Touraine (1955 - 1968).
L’exposition présentée au musée des Beaux-Arts de Tours emprunte son titre à un tableau particulièrement emblématique de l’artiste. Le Jardin de la France. Max Ernst aurait-il su trouver titre plus charmant, plus gai pour dire son amourde la France, de la Touraine? Pendant ces années, Max Ernst produit une oeuvre riche et foisonnante (peinture, sculpture, estampe, gravure) aux techniques variées (huiles, collages, frottage, empreinte…).
Grâce à de nombreux prêts de collections publiques (Paris, Musée national d’art moderne / Centre Georges Pompidou ; Wuppertal, Von der Heydt- Museum ; Madrid, Thyssen-Bornemisza ; Houston, Menil Collection ; Munich, Theo Wormland Stiftung, Pinacothèque, … ) aux prêts généreux de collectionneurs privés en France et à l’étranger, collages, dessins, estampes, ouvrages illustrés, peintures et sculptures, réalisés pendant ces années, sont rassemblés dont certaines oeuvres qui n’avaient jusqu’à présent jamais été exposées.
Dossier de presse sur demande
Andrea Mantegna. La prédelle de San Zeno de Vérone
4 avril – 22 juin 2009
Pour la première fois depuis 1930, le musée du Louvre a accepté, à titre exceptionnel, de prêter au musée des Beaux-Arts de Tours, son panneau d'Andrea Mantegna La Crucifixion.
Cette oeuvre, une des réalisations les plus audacieuses et les plus complexes dans la carrière du jeune Mantegna compte parmi les chefs-d’oeuvre de la peinture italienne de la première Renaissance.
L'exposition de Tours, centrée sur l'histoire de la prédelle et son caractère profondément novateur, a permis de découvrir les dernières études radiographiques, menées sur ces panneaux.
L’exposition proposait également un regard sur la fortune de la prédelle de Mantegna au XIXe et au XXe siècle à partir des collections du musée de Tours et d'un prêt du Département des Arts graphiques du Louvre, avec la présentation, en vis à vis, de la célèbre copie d'Edgar Degas Le Calvaire, du Triptyque de la Passion d'Achille Jacquet – cuivre et gravures – exécuté pour l'exposition universelle de 1900 et des deux films de Sarkis, hommage aux Mantegna de Tours, conçus à l'Atelier Calder à Saché en 1997-1998.
La Volupté du goût. La peinture française au temps de Madame de Pompadour
11 octobre 2008 -12 janvier 2009
Exposition reconnue d'Intérêt National
Cette exposition traitant du « goût » en matière de peinture française entre 1745 et 1765 au temps de Madame de Pompadour a réunit une soixantaine de tableaux majeurs d’artistes fameux tels Boucher, Chardin, Coypel, Fragonard, Greuze, Vanloo, H. Robert, Vernet , Vien prêtés par des musées prestigieux français et américains.
La volupté du goût évoquait un moment charnière de l’histoire de la peinture française, les subtilités de l’évolution de la réception de l’art, qui peut se lire comme le signe de l’émergence, au milieu du XVIIIe siècle, non seulement d’une discipline nouvelle, l’esthétique, mais plus encore comme l’accomplissement d’un esprit nouveau, celui des Lumières.
Manifestation organisée dans le cadre des échanges franco-américains FRAME
Chanteloup. Un moment de grâce autour du duc de Choiseul
7 avril - 8 juillet 2007
Riche de nombreux vestiges de la décoration de Chanteloup, le musée de Tours se devait de rendre hommage à Etienne-François duc de Choiseul-Stainville (1719-1785), son propriétaire, un des plus brillants collectionneurs de sa période.
Après l’acquisition du domaine en 1761 et pendant les trois années de sa disgrâce (1771-1774), Choiseul va imprimer sa marque à Chanteloup en apportant modifications et agrandissements aux bâtiments, en créant des jardins et un parc anglo-chinois à fabriques dont ne subsiste plus aujourd’hui qu’une célèbre pagode. Il commande aux meilleurs ébénistes et menuisiers de la période un mobilier digne de son hôtel parisien et attire à lui une cour impertinente et brillante constituée d’artistes, d’intellectuels, de musiciens, d’hommes de pouvoir réfractaires à l’autorité royale.
Au long de ces vingt ans d’occupation de Chanteloup par le duc de Choiseul et son cercle familial et amical, le domaine et le château vont symboliser l’art de vivre à la française.
Giovanni Volpato. Les loges de Raphaël et la galerie du palais Farnèse
27 janvier au 30 avril 2007
Cette exposition, conçue autour du fonds Volpato conservé dans les collections du musée de Tours depuis 1801 et composé de 20 gravures enluminées, se proposait de présenter au public, pour la première fois, les deux séries les plus prestigieuses exécutées à Rome dès 1772 par le graveur de Bassano : Les Loges de Raphaël au Vatican et la Galerie du Palais Farnèse et leur influence sur les arts décoratifs français à la fin du XVIIIe siècle. Le prêt généreux de l'Ecole nationale supérieure des beaux-arts de Paris a permis d'exposer la série complète des Loges, soit 43 planches.
8 avril - 3 juillet 2006
L'exposition Jean Genet a été organisée à l'occasion du vingtième anniversaire de la mort de l'écrivain, en collaboration avec l'IMEC (Institut Mémoires de l'Edition Contemporaine).
Jean Genet est un des plus grands écrivains du vingtième siècle. C’est la première fois qu’une exposition de cette envergure lui a été consacrée en France, ce pays auquel il se sentait étranger et seulement rattaché par la langue
L’exposition évoquait certains thèmes majeurs, Mettray (photographies, minutes du jugement de procès), le théâtre (maquettes de décor des Nègres,des Paravents, masques d’André Acquart), la musique, l’art (surtout Giacometti), le cinéma (Un chant d’amour), l’homosexualité et retraçait la vie et l’œuvre de l’écrivain, en essayant de rester au plus près de Genet créateur. On pouvait y découvrir des documents jamais montrés, voire des inédits. Des manuscrits de ses romans, de ses essais et de ses pièces de théâtre, des lettres, des portraits de lui faits par Giacometti, Leonor Fini, Jean Cocteau, Jean Marais et par des proches comme Jacques Maglia, Ghislain Uhry ou Gilles Dattas. Etaient également exposés des photos, des vidéos, et nombre de documents concernant son engagement politique auprès des Palestiniens et des Black Panthers.
Dossier de presse sur demande
Autour de Lorenzo Veneziano. Fragments de polyptyques vénitiens du XIVe siècle
22 octobre 2005 - 23 janvier 2006
Cette exposition se proposait de mettre en vedette l’un des tableaux, le plus important sans doute, de l'exceptionnelle collection de Primitifs italiens du musée : le Couronnement de la Vierge de Lorenzo Veneziano. Autour de la composition, qui a retrouvé en 1998, grâce à un achat fort opportun, les Anges musiciens qui la surmontaient à l’origine, ont été réunis des panneaux provenant du même polyptyque, ainsi que d’autres oeuvres de l’artiste, de son maître Paolo et de ses contemporains, venues de musées français. Cette démonstration fort originale évoquait ainsi, en un bref mais brillant raccourci, un moment fort de la longue histoire de la peinture vénitienne, au coeur du XIVe siècle.
Yves Bonnefoy Assentiments et partages
9 avril - 3 juillet 2005
Exposition reconnue d’Intérêt National
La Ville de Tours rendait hommage à Yves Bonnefoy en organisant une double exposition, au musée des Beaux-Arts et au Château de Tours, consacrée à son oeuvre de poète, de critique et d’une certaine manière d’historien de l’art.
Intitulé Assentiments et partages, l’exposition présentée au musée des Beaux-Arts, a été conçue en étroite collaboration avec le poète lui-même et les meilleurs spécialistes de son oeuvre ; il suggère le dialogue incessant entre le texte, l’écriture et l’oeuvre d’art saisie dans sa complexité historique mais aussi dans la vérité de sa présence. Il s’agissait de la première grande manifestation sur le sujet, de par son ampleur et sous cette forme.
L'exposition retrace les étapes d’une réflexion créatrice sur le phénomène artistique, qui nourrit depuis l’origine de l’oeuvre l’inspiration poétique, grâce à des prêts très attentivement choisis : d’un Portait du Fayoum à La Maison d’en face de Giacometti en passant par Mantegna, Poussin, Le Lorrain, Carrache, Goya, Constable, Delacroix, Degas, Cézanne, Hopper, Bram van Velde, Balthus….
Quelques-uns uns de ses textes essentiels, comme L’Arrière-pays ; Rome 1630 ; Le Nuage rouge ; Giacometti ou Dessin, couleur, lumière sont mis en relation avec les oeuvres qui les ont inspirés.
Dossier de presse sur demande
Voyage à Chypre. Philippe Delord sur les pas de Louis-François Cassas
4 mars - 14 juin 2005
Entre l’Orient et l’Occident, Chypre est une étape pour de nombreuses civilisations qui jalonnent ses deux millénaires d’histoire.
Pour la seconde fois, Philippe Delord emprunte le chemin de Louis-François Cassas (1756-1827), dessinateur français du XVIIIe siècle. Depuis Alexandrie, son travail se poursuit sur l’île de Chypre où il continue sa recherche des lieux dessinés par son prédécesseur.
Ainsi, après ses nombreux voyages à Alexandrie il décide de poursuivre le projet de retrouver les points de vue, non loin des lieux où se trouvait Cassas à Chypre en 1785 et de consacrer un reportage dessiné sur l’île...
Abraham Bosse, savant graveur (Tours 1604 - Paris 1676)
17 avril au 18 juillet 2004
Abraham bosse est l'un des plus intéressant du XVIIe siècle, qui est également celui de la véritable naissance et du développement de la gravure en taille-douce en France. Pleines d'esprit et d'élégance, ses pièces traitent de religion, d'histoire, de sciences, mais surtout des métiers et de la vie quotidienne de son temps.
LA Bibliothèque Nationale de France et le musée des Beaux-Arts de Tours lui rendent hommage à l'occasion du quatrième centenaire de sa naissance.
L’apothéose du geste. L’esquisse peinte au siècle de Boucher et Fragonard
11 octobre 2003 - 11 janvier 2004
Cette exposition invite à découvrir un panorama passionnant de l’esquisse peinte au XVIIIe siècle en présentant les plus belles esquisses conservées aujourd’hui dans les musées de France. L’apothéose du geste permet de redécouvrir la peinture d’invention, celle de Fragonard, de Boucher ou encore de David. Elle offre aussi d’aller en quelque sorte surprendre l’artiste en son atelier et d’interroger le processus de création et le point d’achèvement d’une œuvre. L’esquisse servait en effet principalement de support à l’invention du peintre
La fonction première de l’esquisse est de préparer une autre œuvre : un tableau de chevalet, une décoration, une tapisserie, une gravure. L’esquisse faisait le lien entre le dessin et le tableau, était ainsi une étape indispensable. Firent de la sorte la majorité des artistes de la génération de 1700, de Boucher à Dandré-Bardon, de Natoire à Carle Van Loo et tant d’autres.