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regardez-moi ! Le portrait dans tous ses états

Actualité18 octobre 2024 > 24 février 2025

Cette exposition propose de redécouvrir les collections du musée des Beaux-arts de Tours sous l’angle du portrait, appréhendé sous toutes ses formes. Sur 450 m2, l’exposition rassemblera plus de 160 œuvres sorties des réserves, et pour certaines, spécialement restaurées à l’occasion.

Ces nombreux tableaux, sculptures, dessins, photographies, gravures, objets d’art… montrent la diversité du portrait, issu d’une longue tradition. Attesté depuis l’Antiquité, ce genre artistique a connu un formidable développement jusqu’à nos jours. Au fil des siècles, les artistes ont ainsi su répondre à une demande grandissante de la part de commanditaires fortunés soucieux de mettre en scène leur image, sous forme de portraits individuels ou de groupe. Principalement réservés à une élite, les portraits se diversifient et se démocratisent au 19e siècle, avec l’émergence d’une nouvelle bourgeoisie et l’apparition de la photographie.

Au 20e siècle, l’accès plus aisé de femmes, telles Marie Bernières-Henraux ou Marie Cazin, à une carrière artistique leur permet d’immortaliser à leur tour leur clientèle et entourage. L’autoportrait constitue par ailleurs un support privilégie d’introspection, quand il ne traduit pas le statut social et professionnel de l’artiste. En somme, qu’il soit public ou privé, psychologique ou d’apparat, le portrait s’impose comme une production artistique à part entière, aujourd’hui encore incontournable.

L’exposition présente en contrepoint quelques œuvres du Centre Pompidou. Prêtées dans le cadre du festival AR(t]CHIPEL, organisé par la Région Centre – Val de Loire, elles éclairent des enjeux contemporains autour du genre et du queer.

Enfin, l’exposition propose plusieurs dispositifs de médiation pour accompagner les familles et le public dans une scénographie ludique, et s’accompagne d’une riche programmation culturelle.

Communiqué de presse

Dossier de presse

L'Amour en scène. François Boucher, du théâtre à l'opéra

5 nov. 2022 > 30 janv. 2023. "L’Amour en scène ! François Boucher, du théâtre à l’opéra".

ActualitéLe musée des Beaux-arts de Tours propose de mettre en lumière un pan méconnu de la carrière de François Boucher (1703-1770), peintre majeur du 18ᵉ siècle au service de Louis XV et de Madame de Pompadour : sa passion pour le théâtre et l’opéra.
Actif à l’Opéra de Paris, à l’Opéra-Comique et au théâtre des Petits Cabinets à Versailles, François Boucher oeuvre tout au long de sa vie à près d’une centaine de spectacles. Qu’il conçoive ou supervise les décors et les costumes de scène, aucun autre peintre de son temps ne fut autant investi dans le monde théâtral.
Point de départ de l’exposition et restaurés à cette occasion, les quatre tableaux du musée de Tours, chefs-d’oeuvre de l’art rocaille, témoignent de l’engouement de l’artiste pour les arts de la scène. Aux côtés de l’esquisse d’Apollon couronnant les arts, réputée être un projet de rideau de scène pour l’Opéra, les trois peintures d’Apollon et Issé et de Sylvie et Aminte mettent à l’honneur les opéras baroques d’Issé et de Silvie. Apollon révélant sa divinité à la bergère Issé est en effet peint par Boucher en 1750 pour la marquise de Pompadour, en souvenir de ses représentations théâtrales à Versailles dans le rôle d’Issé. De même, les tableaux de Sylvie fuyant le loup et Aminte revenant à la vie dans les bras de Sylvie rappellent son apparition théâtrale dans le rôle de la nymphe. Conçus à l’origine pour former un ensemble de quatre tableaux, la série de l’histoire de Sylvie et Aminte sera réunie pour la première fois depuis le 18ᵉ siècle, grâce aux prêts exceptionnels de la Banque nationale de France (qui conserve aujourd’hui Sylvie guérit Philis de la piqûre d’une abeille et Sylvie délivrée par Aminte). OEuvres de maturité, ces tableaux constituent un magnifique témoignage du talent de François Boucher à dépeindre des univers bucoliques, merveilleux et théâtraux.

Complétés par une soixantaine d’oeuvres, en particulier de la Bibliothèque nationale de France et du Musée du Louvre, l’exposition permettra par ailleurs d’illustrer d’autres contributions de Boucher aux arts de la scène. De ses gravures de jeunesse pour illustrer les OEuvres de Molière, dont on célèbre cette année le quatre centième anniversaire de la naissance, aux décors et costumes conçus pour divers opéras tels Armide ou Aline, reine de Golconde, les oeuvres rassemblées éclairent la vitalité de sa création.
Déployés autour des tableaux du musée, estampes, tapisseries et objets d’art décoratifs s’accompagneront d’oeuvres d’art moderne et contemporain, de Berthe Morisot à Cindy Sherman. La contribution du créateur de mode Sami Nouri révélera enfin comment Boucher et le rococo continuent à inspirer les artistes du 21e siècle.
L’exposition est à découvrir du 4 novembre 2022 au 31 janvier 2023, grâce aux prêts prestigieux de nombreuses institutions : Bibliothèque national de France / Musée du Louvre / Musée national des Châteaux de Versailles et de Trianon / Moulins, Centre national du costume de scène / Narbonne, musée d’art et d’histoire / Paris, Mobilier national / Paris, musée Marmottan-Monet / Centre National des Arts Plastiques / Paris, Banque de France / Sèvres, Cité de la Céramique / Paris, musée des Arts décoratifs / Paris, musée Cognacq-Jay / Paris, Petit Palais / Agen, musée des Beaux-Arts.

Commissariat de l’exposition :
Jessica Degain, conservatrice du patrimoine chargée des collections XVIIᵉ-XIXᵉ siècles du musée des Beaux-Arts de Tours
Guillaume Kazerouni, conservateur, chargé des collections anciennes du musée des Beaux-Arts de Rennes

Contact presse : Éric Garin, chargé de communication e.garin@ville-tours.fr
02 47 05 58 71

Dossier de Presse

Le Théâtre de Troie. Antoine Coypel, d'homère à Virgile

22 janvier > 18 avril 2022

Actualités Tours, musée des Beaux-ArtsL’année 2022 marque le tricentenaire de la disparition du peintre d’histoire Antoine Coypel (1661 - 1722), célèbre en son temps pour ses nombreux tableaux et décors monumentaux, destinés au roi Louis XIV et au régent Philippe d’Orléans.

L’exposition présentée au musée des Beaux-Arts de Tours, en partenariat avec la Bibliothèque nationale de France, s’attache à remettre à l’honneur cet artiste, aujourd’hui tombé dans un relatif oubli. Aucune exposition monographique concernant Coypel n’a vu le jour jusqu’à présent, mais la connaissance de l’artiste a été récemment enrichie grâce à l’apparition sur le marché de l’art d’oeuvres inédites, à la redécouverte de tableaux que l’on croyait perdus et à la restauration de décors monumentaux, tel le plafond de l’hôtel d’Argenson, sur le point d’être révélé au public aux Archives Nationales.

Sans prétendre à l’exhaustivité, l’exposition est une invitation à redécouvrir la personnalité attachante et la carrière prolifique d’Antoine Coypel, ainsi que les grands textes de l’Antiquité, d’Homère et de Virgile, ayant nourri son inspiration.

Autour de La Colère d’Achille et des Adieux d’Hector et Andromaque de Tours, une cinquantaine d’oeuvres des XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles (tableaux, estampes, dessins, sculptures, objets d’art et planches gravées) sont réunies, grâce au prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France, du château de Versailles, des musées du Louvre, de Rennes, d’Angers, d’Arles, du Mobilier national et de l’École des Beaux-Arts de Paris.
Point d’orgue de l’exposition, la galerie d’Énée du Palais-Royal, chef-d’oeuvre d’Antoine Coypel aujourd’hui disparu, renaît au travers d’estampes spectaculaires de la Bibliothèque nationale de France.

Les recherches approfondies menées pour reconstituer ce grand décor ont également permis de concevoir une maquette numérique de la galerie, en partenariat avec le musée Fabre de Montpellier, qui offre pour la première fois une proposition de reconstitution virtuelle en 3D très aboutie.
Une riche programmation culturelle (cycle de conférences, visites, spectacles de danse, musique, théâtre, cycle de péplums à la cinémathèque de Tours, cours d’histoire de l’art tout public, etc.) accompagnera toute la durée de cette exposition !

DOSSIER DE PRESSE

Exhibition

Exhibition. Calme nature et Volupté

10 juillet - 19 octobre

Presse

Exposition promenade à la rencontre d’une soixantaine d’œuvres exceptionnellement sorties des réserves. Œuvres qui témoignent de l’attrait des peintres, sculpteurs, dessinateurs et artisans d’art pour la fraîcheur des heures de farniente à l’ombre des jardins et la lumière éblouissante des paysages écrasés de chaleur... Peintures, sculptures, dessins, céramiques ou objets d’art, toutes ces techniques seront présentées, du petit au très grand format, afin de vous faire partager les plaisirs d’un été au musée.

Communiqué

Dossier de présentation

L’Invention musicale chez Léonard de Vinci

21 septembre 2019 - 6 janvier 2020

Le musée des Beaux-Arts s’associe aux commémorations Viva Leonardo da Vinci! 500 ans de RenaissanceS en Centre-Val de Loire en présentant une exposition de poche, réalisée en partenariat avec le Centre d’études supérieures de la Renaissance de Tours, consacrée à Léonard de Vinci et à sa passion pour la musique.
Musicien talentueux et observateur subtil de phénomènes acoustiques, Léonard a rédigé de nombreuses notes sur le son et imaginé des instruments de musique. L’exposition fera découvrir les secrets musicaux de ses cahiers grâce à un double parcours : une première salle consacrée aux fac-similés de ses manuscrits afin de comprendre les dessins d’instruments et ses inventions musicales ; ensuite l’installation Cubiculum musicae Leonardo da Vinci, qui grâce à un documentaire inédit permettra aux visiteurs de s’immerger dans le temps et dans la musique de Léonard.

Conférence
Samedi 5 octobre, 16h : L’invention musicale chez Léonard de Vinci, par Camilla Cavicchi, Musicologue - Ingénieur d’Études CNRS au Centre d’études supérieures de la Renaissance.

DOSSIER DE PRESSE

Monumental Balzac

18 mai - 2 septembre 2018

Cette exposition s’inscrit dans le contexte de la commémoration du 220ème anniversaire de la naissance de Balzac à Tours, qui donnera lieu à de nombreux événements (expositions, conférences, spectacles, parcours dans la ville…).

PresseLa vie des monuments publics est beaucoup moins paisible que ce que l’on pourrait croire ! Les statues érigées en hommage à Honoré de Balzac en donnent d’éloquents exemples, à commencer par la toute première, œuvre du sculpteur Paul Fournier, qui fut inaugurée à Tours en 1889, et qui a été détruite pendant la Seconde Guerre mondiale.

A Paris, la Société des Gens de Lettres souhaitait elle aussi rendre hommage à Balzac, qui avait été l’un de ses premiers présidents. En 1888, elle passa commande à un premier sculpteur, Henri Chapu, qui mourut sans avoir pu dépasser le stade des esquisses et de la maquette. L’artiste suivant n’était autre qu’Auguste Rodin, qui à cette occasion créa l’un de ses plus grands chefs-d’œuvre, après sept années d’une gestation douloureuse. Son Balzac suscita en 1898 une polémique très importante pour l’histoire de l’art en général et pour celle des monuments publics en particulier, autour de questions comme la liberté de l’artiste ou encore la ressemblance entre le monument et le personnage qu’il doit honorer. L’œuvre fut finalement refusée par son commanditaire, et c’est un troisième artiste, Alexandre Falguière, qui réalisa la statue inaugurée à Paris en 1902.

À Tours, la disparition du monument de Paul Fournier, en 1942, donna au sculpteur Marcel Gaumont l’occasion d’imaginer un ambitieux projet d’œuvre de remplacement, qui n’aboutit pas. Aujourd’hui, la Ville de Tours souhaite de nouveau rendre hommage à Balzac par la création d’une œuvre d’art contemporain.

Grâce notamment à un prêt exceptionnel du musée Rodin (incluant 22 sculptures de l’artiste), l’exposition présentera plus d’une centaine d’œuvres : dessins, sculptures, peintures, estampes, photographies, documents d’archives, évoquant les projets et les monuments de Paul Fournier, Henri Chapu, Auguste Rodin, Alexandre Falguière, Anatole Marquet de Vasselot, ainsi que des Tourangeaux François Sicard et Marcel Gaumont.

Cette exposition est réalisée avec le soutien exceptionnel du musée Rodin

Communiqué de presse

Dossier de presse

SCULPTUROSCOPE. La Vierge à l’Enfant, du réel au virtuel

25 mai - 10 septembre 2018

Grâce aux technologies numériques les plus innovantes, cette exposition-laboratoire propose de mieux regarder, manipuler, lire et comprendre la sculpture.

Exposition à venirSculpturoscope s’articule autour de trois statues de Vierge à l’Enfant, un thème emblématique de la Renaissance en Val de Loire.
Objets de dévotion avant d’être des oeuvres d’art, elles ont été créées dans l’entourage de Michel Colombe, artiste majeur à Tours entre la fin du XVe et le début du XVIe siècles.
L’exposition s’attache à présenter la matérialité de ces oeuvres sculptées dans différents matériaux, et dont certaines étaient peintes.
Pour chacune d’entre elles, des interfaces numériques ont été spécifiquement développées. Les objets 3D, virtuels ou imprimés, ne se substituent pas aux oeuvres originales ; au contraire, ils sont destinés à en permettre une analyse plus poussée.
Une démarche interactive est proposée aux visiteurs : ils peuvent tester plusieurs applications et manipuler des objets 3D, observer la surface des sculptures, pénétrer à l’intérieur, compléter virtuellement les parties manquantes, comparer des oeuvres conservées à plusieurs kilomètres de distance, explorer les différentes phases de leur histoire, isoler et analyser des détails... L’exposition permet ainsi d’expérimenter diverses approches sensibles de la sculpture, par le toucher, la vue et l’ouïe, afin de comprendre chaque oeuvre dans sa singularité comme dans le contexte d’une série, grâce à des dispositifs numériques pédagogiques et ludiques.
Une introduction présente l’histoire du projet de recherche ainsi que les machines utilisées (scanners 3D, objets imprimés, tests, etc.).

COMMUNIQUE DE PRESSE

DOSSIER DE PRESSE

Cette exposition est le fruit d’un projet de recherche, Sculpture 3D, financé par la Région Centre-Val de Loire. Pendant trois ans, des historiens de l’art du Centre d’études supérieures de la Renaissance (Université de Tours, CNRS, Ministère de la Culture) et des chercheurs en informatique du Laboratoire d’Informatique Fondamentale et Appliquée de Tours ont développé des outils numériques au service de l’étude, de l’enseignement et de la valorisation du patrimoine sculpté de la Renaissance de la région.
L’Université de Tours est fortement impliquée dans ce projet, particulièrement à travers deux de ses laboratoires de recherche : le Centre d’études supérieures de la Renaissance (CESR) et le Laboratoire d’Informatique Fondamentale et Appliquée de Tours (LIFAT). Il s’inscrit aussi dans le cadre du Programme Ambition-Recherche-Développement « Intelligence des Patrimoines », porté par le CESR (www.intelligencedespatrimoines.fr).

Joseph-Benoît Suvée (1743-1807). De Bruges à Rome, un peintre face à David

Cette exposition propose de mettre en lumière l’un des artistes majeurs de la fin du XVIIIe et début du XIXe s. Joseph-Benoît Suvée au travers d'une centained'oeuvres.

Peintures mythologiques, religieuses, d'histoires, notamment de très grands formats, dessins d'architecture, académiques, de paysages, illustent le rôle de premier ordre que joua Suvée en France et en Belgique sur le développement d’un courant pictural novateur, le néoclassicisme.

COMMUNIQUE de PRESSE

DOSSIER de PRESSE

Dans les collections de la Bnf. Mantegna Graveur

30 juin - 2 octobre 2017

Andrea Mantegna (1431-1506), reconnu comme l’un des plus grands peintres de son temps, fut aussi l’un des premiers artistes italiens de la Renaissance à s’approprier la gravure comme véritable mode d’expression artistique. Admirées par ses contemporains, dont Albrecht Dürer, ses estampes s’imposent comme des chefsd’oeuvre du début de la gravure sur cuivre en Italie. Les pièces présentées aux côtés des deux panneaux peints par Mantegna conservés au Musée des Beaux-Arts de Tours montreront l’importance et la qualité remarquable de l’oeuvre gravé de cet éminent artiste.

Communiqué de presse

Martin de Tours, le rayonnement de la Cité

Une exposition reconnue d’intérêt national par le ministère de la Culture et de la Communication/Direction générale des patrimoines/Service des musées de France.

À l’occasion du 1700e anniversaire de la naissance de Martin de Tours (316 - 397) célébré en 2016, le musée des Beaux-Arts de Tours a présenté, du 8 octobre 2016 au 8 janvier 2017, une exposition consacrée à ce personnage, fondateur de la ville, dont le rayonnement a largement dépassé les frontières de l’Europe. 120 oeuvres environ (manuscrits, peintures, objets d’art, reliquaires, vitraux, tapisseries, dessins, estampes, sculptures, mobilier archéologique… du IVe siècle au XXe siècle) provenant de prestigieuses collections nationales et internationales seront exceptionnellement réunies

Dossier de presse téléchargeable ici

ABM, 50 ans de mécénat

À l’occasion des 50 ans des Amis de la Bibliothèque et du Musée des Beaux-Arts de Tours, le musée a souhaité leur rendre hommage, leur dire toute sa gratitude et présenter au public les points forts de leur généreux mécénat.
Depuis cinq décennies les ABM, n’ont cessé d’apporter leur soutien à la Bibliothèque Municipale et au musée des Beaux-Arts.

Communiqué

Voyages en Italie de Louis-François CASSAS (1756 - 1827)

Le musée des Beaux-Arts de Tours a présente du 21 novembre 2015 au 22 février 2016 une exposition consacrée au dessinateur Louis-François Cassas qui compte parmi les grands artistes voyageursdu XVIIIe siècle. L’exposition dévoile de nombreuses œuvres de l’artiste réalisées lors de son Grand Tour en Italie.

Dossier de presse

Tours 1500. Capitale des arts

17 mars – 17 juin 2012