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Ce très beau panneau est une oeuvre tardive inédite d’Antonio Vivarini, peintre majeur de la première Renaissance vénitienne.
Cet Archange Gabriel (Tempera et or sur panneau de bois, 63 x 41,5 cm) fait partie d’un polyptyque dont deux sont déjà conservés au musée des Beaux-Arts de Tours (Saint Louis de Toulouse et Saint Antoine de Padoue)
Avoir la possibilité de réunir ces trois panneaux au sein d’une même collection publique serait une rare opportunité et la réussite de ce projet constituerait un événement exceptionnel.
L’oeuvre est présentée en avant première au musée des Beaux-Arts de Tours dès le mois de mai !
La ville et l’association des Amis de la bibliothèque et du musée ont lancé une souscription qui s’achèvera fin juin. Citoyens et entreprises sont appelés à la rescousse. Pour devenir mécène et souscrire à ce beau projet, rendez-vous sur le site www.abmtours.fr ou à l’accueil du musée des Beaux-Arts. Les dons sont acceptés dès 5 euros.
13 mai > 28 août 2023 / Vernissage vendredi 12 mai, 18h30
L’exposition présentée par le musée des Beaux-arts de Tours a été conçue par la Bibliothèque nationale de France, Paris, et le Clark Art Institute, Williamstown Massachusetts, USA.
Y sera présentée une rare sélection de près d’une soixantaine de pièces d’artistes éminents du 18ᵉ siècle tels que Charles-Antoine Coypel, Jean-Honoré Fragonard, François Boucher, Jean-Baptiste Greuze, Anne-Louis Girodet-Trioson, Gabriel de Saint-Aubin ou Étienne-Louis Boullée.
Les oeuvres exposées, pour la plupart pour la première fois, du dessin préparatoire au dessin définitif, des vues de paysages aux planches de botanique en passant par le portrait, l’architecture, le voyage et l’actualité, rendent compte de l’intensité et de la diversité des usages du dessin au siècle des Lumières.
Les pièces majeures des fonds encyclopédiques de la BnF révèlent à quel point le dessin était devenu une activité s’étendant à tous les domaines de la création artistique et de la vie quotidienne.
Ne se limitant plus à l’atelier du peintre, le dessin s’impose comme un mode de création autonome.
Présentées aux côtés d’albums, de carnets de croquis, d’estampes et d’appareils optiques, ces feuilles montrent que le dessin était un outil essentiel pour les artistes et amateurs d’art soucieux d’observer et de rendre compte des changements sociaux et des découvertes géographiques.
Une sélection de dessins du 18ᵉ siècle du Cabinet des Arts graphiques du musée des Beaux-arts de Tours (Boucher, Vien, Cassas...) vient augmenter le prêt exceptionnel de la Bibliothèque nationale de France.
L’étoffe des Flamands. Mode et peinture au 17ᵉ siècle
9 juin > 2 oct. 2023
L’étoffe des Flamands dévoile une approche inédite ducostume et de son évocation par les écoles du Nord au 17ᵉ siècle. Scènes de cabaret, portraits bourgeois austères caractéristiques de la Hollande protestante, mais aussi portraits aristocratiques et princiers, dépeignent l’ensemble des classes sociales. Au-delà de ces représentations picturales, c’est toute la société qui fait l’objet d’une analyse minutieuse à travers l’étude des dimensions commerciales, économiques et sociales de la mode.
Les tableaux dialoguent avec des dessins, des gravures, des documents historiques, des éléments de vêtements et pièces de tissus anciens, mais également avec deux répliques de costumes permettant de saisir les différentes textures représentées et l’agencement des habits.
Fruit d’un partenariat entre les musées des Beaux-arts du Mans, de Tours et d’Angers, cette exposition prend comme point d’appui les collections de peintures des écoles du Nord (Flandres et Pays-Bas). L’étoffe des Flamands permet au public de découvrir des chefs-d’oeuvre comme l’Autoportrait de Jacob Jordaens du musée d’Angers, la série des Sibylles de l’atelier de Jan van den Hoecke du musée du Mans et de redécouvrir des oeuvres restaurées pour l’occasion comme le Portrait de Jeune Femme de Bartholomeus van der Helst – icône flamande du musée de Tours.
Jeudi 8 Juin
19h > 21h. Les Visiteurs du Soir : De fil en aiguille, les Flamands à la mode. COMPLET
Samedi 10 juin
16h. Une Heure / Une OEuvre : Vlieger, huyck, fraises et pourpoints : la mode néerlandaise au Siècle d’or.
Présentation des projets artistiques et culturels de l’année
Dimanche 11 juin, 14h30 > 17h30
Pour la deuxième année consécutive, le Service des publics du musée des Beaux-arts et ses médiateurs présentent les actions menées avec de nombreux partenaires : crèches, écoles, collèges ou lycées mais aussi des associations accueillant des publics éloignés de la culture ou des établissements médico-sociaux.
Médiations, expérimentations, pratiques artistiques, les séances donnent lieu à une vaste production comprenant peintures, sculptures, modelages, textes et photographies.
Présentées dans les ateliers, ces oeuvres sont à découvrir
tout au long de l’après-midi.
C’est l’occasion pour les familles et tous les curieux, ainsi que les personnes désireuses de construire de futurs projets artistiques et culturels, de découvrir les réalisations plastiques effectuées cette année.
Pour rendre ce moment festif, des ateliers d’arts plastiques (gravure / peinture), un jeu de Memory géant proposé par le Groupe d'Entraide Mutuelle et un spectacle de danse par les élèves de Grande Section et de CP avec la Compagnie IMAGO, dans les jardins du muséesont au programme. Enfin un goûter est offert à tous les enfant à partir de 15h30 !
Gratuit
B. A. b’art. Camille Alaphilippe, Caïn après la mort d’Abel, Prix de Rome 1898
Samedi 3 / 10 / 24 juin, 11h, 14h30, 15h30 et 16h30
Camille Alaphilippe (Tours, 1874 – Algérie, après 1934) est d’abord élève de François Sicard à l’École des Beaux-Arts de Tours, avant de poursuivre sa formation à Paris. Il remporte en 1898 le Grand Prix de sculpture sur un sujet, tiré de la Genèse, Caïn après la mort d’Abel poursuivi par la vengeance céleste. Ayant tué son propre frère, Caïn est le premier meurtrier de toute l’histoire de l’humanité, et à ce titre il est condamné à errer sans fin sur la terre avec sa famille.
Fière du succès de son protégé, la Ville acquiert l’année suivante cet exemplaire en plâtre auprès de l’École nationale des Beaux-Arts. Alaphilippe est également l’auteur du groupe en marbre Les Mystères douloureux, qui orne le jardin Mirabeau, non loin du musée. Il connaît ensuite une certaine célébrité grâce à ses oeuvres en grès polychrome, comme le grand relief La Messe de saint Martin, qui se trouve dans la basilique Saint-Martin de Tours.
Cette oeuvre a été restaurée en 2016-2017 par un élève du Cursus de restauration des oeuvres sculptées de l’ESAD Tours-Angers-Le Mans.
8,40 € / 4,20 € / Gratuité.
Vlieger, huyck, fraises et pourpoints : la mode néerlandaise au Siècle d’or
> Samedi 10 juin, 16h
Que portaient les membres de la bourgeoisie néerlandaise au 17ᵉ siècle ?
Si l’on croit volontiers aujourd’hui qu’en bons protestants, ils ne s’habillaient qu’en noir et blanc, nous verrons ici que la réalité en était plus complexe, et quelles valeurs transparaissaient de ces choix vestimentaires.
En cette période de guerres incessantes, les riches Pays-Bas se singularisent par une industrie textile florissante et des vêtements régionaux spécifiques, oubliés de nos jours. Des somptueuses dentelles aux coûteux voiles de soie (huyck), la bourgeoisie se pare d’atours particulièrement luxueux. Soumis aux influences des modes espagnoles puis françaises qui dominent alors en Europe, les modes néerlandaises n’en développent pas moins certaines spécificités, que nous présenterons en nous appuyant sur des peintures et des gravures, mais aussi en étudiant les rares vêtements et accessoires de mode conservés.
Par Alexandra Bosc, commissaire scientifique de l’exposition L’étoffe des Flamands. Mode et peinture au 17ᵉ siècle.
Nombre de places limité.
Sur réservation : mba-reservation@ville-tours.fr
8,40 € / 4,20 € / Gratuit.
Journées Européennes de l’Archéologie
> Samedi 17 et dimanche 18 juin
Cette performance est une expérience à vivre dans le souterrain du musée. Cage est un temps suspendu, une lente traversée située dans un entre-deux-mondes. Une «sortie de terre» contemplative d’un corps organique, pictural, sculptural, étrange et mystérieux à parcourir comme paysage. Cette performance, tableau visuel et sonore, est soutenue par la musique abyssale de David Millet et la lumière de Quentin Loyez.
Durée : 27 minutes
Conception et interprétation, Marie Chapron / Co-écriture chorégraphique, Hélène Rocheteau / Création sonore, David Millet / Création lumière, Quentin Loyez
Production déléguée et diffusion : La Belle Orange / Matthieu Roger
À partir de 10 ans. Non accessible aux personnes à mobilité réduite
3 € / 1,50€ / Gratuit. Nombre de places limité
Sur réservation : mba-reservation@ville-tours.fr
15h30 et 16h30, visites guidées du souterrain et des vestiges gallo-romains
Le musée des Beaux-arts de Tours est installé dans un bâtiment historique d’une qualité exceptionnelle. Le site est d’une importance capitale pour l’histoire de l’antique Caesarodunum ; le musée, ancien Palais des Archevêques est construit sur le rempart gallo-romain et abrite en ses souterrains la plus belle inscription lapidaire à la gloire des Turons. «CIVITAS TURONORUM LIBERA», la cité libre des Turons.
La muraille construite sur une trentaine d’année fut achevée au milieu du 4ᵉ siècle. Une série de tours, dont le musée conserve une tour d’angle, renforçaient régulièrement le rempart en partie construit avec des matériaux de récupération, provenant d’édifices publics et temples du 2ᵉ siècle (colonnes, entablements, fragments sculptés...).
Le souterrain du musée fut certainement mis en chantier par les chanoines de la cathédrale pour récupérer des matériaux, mais surtout pour stocker de la nourriture. Cave, réserve, le souterrain fut aussi cachot, afin de mettre au frais quelques personnages indélicats. En témoignent de nombreux graffitis et morceaux sculptés (oiseau, écussons, blason de Tours, tête de diable...).
Nombre de places limité à 18 personnes.
À partir de 10 ans. Non accessible aux personnes à mobilité réduite.
Tarif : 3 € / 1,5 € / Gratuité.
Sur réservation : mba-reservation@ville-tours.fr
JEU
Vous avez 12 ans ou plus ? Voici votre mission, si vous l’acceptez : Vous venez d’arriver au musée où une guide est retrouvée inerte, au pied du Cèdre du Liban dans le jardin du musée. Vous pensez à un assassinat, l’auteur du crime se cache peut-être dans le musée. Vous rencontrerez les suspects, assurez-vous qu’ils aient un alibi. Soyez attentifs, ils vous donneront probablement des indices intéressants.
Pour mener à bien votre enquête, des cartels sont installés près de chacun des suspects. Après les avoir interrogés, il faut résoudre l’énigme qui vous mène au suspect suivant. Vous avez 1h pour résoudre cette affaire !
Samedi 3 / 10 / 24 juin, 11h, 14h30, 15h30 et 16h30.
Dimanche 11 juin, 14h30 - 17h30. Portes ouvertes au Service des publics. Découvrez, participez aux mille et une activités proposées. Gratuit.
9 juin > 2 oct. 2023. Venez redécouvrir la peinture flamande et hollandaise du 17ᵉ siècle dans cette exposition-dossier consacrée au thème de la mode.
L’exposition présente une rare sélection d’une soixantaine de pièces d’artistes éminents du 18e siècle tels que Coypel, Fragonard, Boucher, Greuze, Girodet-Trioson ou Etienne-Louis Boullée.
Participez à l’acquisition de l’Archange Gabriel d’Antonio Vivarini et soutenez le musée des Beaux-arts de Tours