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Terre cuite
H. 38 cm. ; L. 25,5 cm. ; P. 13 cm.
Donn de l'artiste
Inv. 1947-202-62
Au début du 19e siècle, après le décret de Napoléon interdisant les inhumations près des églises, de nombreux cimetières se créent dans la périphérie des villes. Le cimetière, tel celui du Père-Lachaise ouvert à Paris en 1804, devient le nouveau lieu de culte des morts : on y rend hommage aux défunts ; on s’y promène également.
Les fosses communes disparaissent au profit des tombes individuelles. Désormais, on peut acquérir une concession pour y faire ériger un tombeau et le monument, autrefois réservé aux puissants, se démocratise et devient la norme.
Miroir social, le monument funéraire se doit de refléter la position et la notoriété du défunt et de sa famille. A la fin du 19e siècle, l’art funéraire va prendre une ampleur inconnue jusque-là.
François Sicard fit partie de ces sculpteurs officiels très sollicités pour la réalisation de monuments funéraires et de monuments aux morts. Cette petite maquette reprend le thème très ancien du gisant accompagné d’une figure allégorique : la mort ou le chagrin, drapé de voiles funèbres, semble pleurer la jeune femme expirante dont la main effleure une lyre.